lundi 4 août 2014

Aristote, mon pere

Résumé :


Tandis qu’Alexandre le Grand poursuit ses conquêtes loin d’Athènes, Aristote, son ancien précepteur, entreprend une activité insolite : l’éducation de sa fille dans un monde dominé par les hommes.

Pythias a les mêmes yeux gris pleins d’intelligence que son père, la même soif de savoir, le même entêtement. Curieuse, elle préfère de loin dévorer les ouvrages et disséquer les animaux plutôt que de s’adonner à la broderie et aux tâches domestiques. Mais lorsque la mort d’Alexandre pousse le philosophe et sa famille à s’exiler, la jeune fille devra assumer son indépendance. À seize ans, l’orpheline trouvera auprès des habitants de l’ombre de la société grecque la lumière qui la guidera vers la paix et, peut-être, l’amour.

L’auteure du Juste milieu signe cet envoûtant portrait d’une femme trop moderne qui a su faire de son impétuosité une force. Une jeune fille sage offre un point de vue vivifiant sur une Antiquité encore méconnue.

Mon avis :


Tout d'abord, je remercie Livraddict de m'avoir sélectionné pour ce partenariat et bien évidemment les éditions La table ronde pour l'envoi du roman un mois avant sa parution.

Parlons ensuite de la couverture, toute bleue avec une photo d'une mosaïque d'époque, celle-ci m'a vraiment plu et me donnait vraiment très envie de lire ce roman.

Malheureusement, je me suis lassée très rapidement. Je voulais vraiment plonger dans une époque différente, vivre au coté de Pythias dans cette société grecque et non je n'ai pas réussi a rentrer dans le roman.
Déjà parce que dans un premier temps, aucun des personnages n'a su vraiment me conquérir. Ils ne sont ni attachants, ni repoussants, ils me lassent juste d'une grande indifférence.
Ensuite le coté historique, alors certes, j'imagine que pour un livre comme celui-ci, il faut des années de recherche pour un auteur, mais ici on n'a très peu de détails, très peu d'indices, d'explications pour nous permettre de comprendre ou de rentrer dans le roman. Et cela m'a vraiment manqué car c'est une période historique que je connais peu.

L’écriture d'Annabel Lyon est agréable, c’était la première fois que je lisais un de ses romans. Par contre la construction m'a déplu, beaucoup de dialogues qui m'ont souvent fait perdre le fil et puis beaucoup de l’écriture est au présent et je trouve ça toujours déstabilisant.

Comme vous le voyez, je parle peu de l'intrigue en elle même, car le livre m'est tombé des mains en cours de route. Je précise que cette critique est vraiment personnelle et vous invite bien sur a vous faire votre propre opinion en lisant le roman d'Annabel Lyon. C'est un très beau roman qui n'a pas su me conquérir me qui j'en suis certaine plaira énormément. Je suis malheureusement passée a coté, je n'attends juste a autre chose, je pense ou peut-être que ce n’était juste pas le bon moment.

1 commentaire:

  1. De mon côté (billet pour bientôt), j'ai bien aimé mais j'ai eu l'impression qu'il me manquait tout un pan du tableau, avec le premier roman "Le juste milieu" que je n'ai pas lu. Et je pense que c'est dans cet autre titre que l'auteur pose le décor et la sympathie pour les personnages qui manquent effectivement de ce roman.

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