samedi 21 janvier 2017

Le dimanche des mères

Résumé : 


Angleterre, 30 mars 1924. Comme chaque année, les aristocrates donnent congé à leurs domestiques pour qu'ils aillent rendre visite à leur mère le temps d'un dimanche. Jane, la jeune femme de chambre des Niven, est orpheline et se trouve donc désoeuvrée. Va-t-elle passer la journée à lire ? Va-t-elle parcourir la campagne à bicyclette en cette magnifique journée ? Jusqu'à ce que Paul Sheringham, un jeune homme de bonne famille et son amant de longue date, lui propose de le retrouver dans sa demeure désertée. Tous deux goûtent pour la dernière fois à leurs rendez-vous secrets, car Paul doit épouser la riche héritière Emma Hobday. Pour la première - et dernière - fois, Jane découvre la chambre de son amant ainsi que le reste de la maison. Elle la parcourt, nue, tandis que Paul part rejoindre sa fiancée. Ce dimanche des mères 1924 changera à jamais le cours de sa vie.

Mon avis :


La couverture et le résumé de ce court roman m'intriguait beaucoup, je ressors toutefois de cette lecture avec une légère déception.

L'intrigue m'a plu : une domestique et un jeune homme aristocrate entretiennent une liaison et en ce dimanche de mars 1924, les domestiques sont en congés. L'occasion pour les deux amants de se retrouver.
"Et son cœur avait bondi. C’était là une de ces phrases qu’on lit dans les livres, mais cela vous arrivait parfois pour de vrai. Dans son cas, c’était vrai. Son cœur avait bondi comme celui d’une héroïne de roman en difficulté. Il s’était envolé, comme les alouettes qu’elle entendrait chanter tout à l’heure, pointant en flèche vers la voûte du ciel bleu, alors qu’elle pédalait en direction d’Upleigh. "
Le jeune homme doit épouser une jeune fille de bonne famille dans deux semaines, leur liaison prendra bientôt fin. Mais ce dimanche de fête des mères va changer radicalement leur vie. L'histoire est très prenante et j'ai pris plaisir a découvrir nos protagonistes.

Ma déception vient du style de l'auteur : le roman est confus dans sa construction, la transition entre présent et retour dans le  passé n'est pas vraiment fluide et tout cela complique la lecture. Le langage est parfois crue et j'aurais aimé un peu plus de poésie.


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