samedi 29 mars 2014

Certaines n'avaient jamais vu la mer

Résumé:


Nous sommes en 1919. Un bateau quitte l'Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration.
C'est après une éprouvante traversée de l'Océan pacifique qu'elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leurs futurs maris. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui auquel elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir.
À la façon d'un chœur antique, leurs voix se lèvent et racontent leurs misérables vies d'exilées... leurs nuits de noces, souvent brutales, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l'humiliation des Blancs... Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre et la détention dans les camps d' internement – l'État considère tout Japonais vivant en Amérique comme traître. Bientôt, l'oubli emporte tout, comme si elles, leurs époux et leurs progénitures n'avaient jamais existé.

Mon avis:


Certaines n'avaient jamais vu la mer est un titre que l'on voit un peu partout sur les blogs  avec toujours d'excellentes critiques. Alors bien sur, j'ai eu envie de m'y plonger et au risque de me faire taper sur les doigts par d'autre j'en ressors extrêmement déçue.

Mais commençons par le positif et ce que j'ai apprécié c'est que cette période de l'Histoire on n'en parle très peu, pourtant elle a belle et bien existé. Alors que Julie Otsuka, l'évoque, je trouve ça remarquable.

Par contre, j'ai détesté le fameux "nous" qui est employé. Alors lors des premières pages, j'ai été très enthousiaste, c'était ma première lecture ou le nous était employé, ça donnait un peu de piment a cette lecture. Mais très vite, j'ai déchanté. Ce "nous" global donne une impression de masse, il est impossible donc de s'attacher a ces jeunes filles. Il y a aussi le choc des cultures, alors certes oui les différences entre les États-Unis et le Japon sont très grandes mais j'ai eu l'impression qu'on tombé très vite dans la caricature, dans les clichés. Dommage mais je crois que je suis passée a coté....

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